Présentation de l'éditeur : Une guerre sanglante, un amour impossible.
McKenzie Lewis est différente : elle voit non seulement les faes mais elle a aussi le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu’ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes
piégé dans une guerre sans merci contre de sanguinaires usurpateurs de trône. Mais lorsque McKenzie est enlevée par ces derniers, elle se trouve confrontée à un dilemme : faire confiance à Kyol,
le maître d’armes du roi qu’elle aime en secret depuis dix ans, ou à Aren, le meneur des rebelles, qui tente de lui révéler le véritable visage de la cour…
Or donc, j’ai voulu faire ma fan de base et me suis abonnée à la page Facebook de Marika Gallman, mon auteure(*) coup de cœur du moment. Et voilà-ti-pas que sur sa page, je lis une chronique emballée sur Sidhe. Connectant mes deux neurones grâce à la caféine du matin, je me dis : « oh, ben je vais le lire tiens ! » (Remarquez ma vivacité d’esprit et mon langage fleuri du saut du lit).
Pourtant la barre avait été mise très très haute par la série Fièvre de M. K. Moning, les premiers livres d’urban fantasy que j’ai eu entre les mains, et qui m’ont mis une claque magistrale, d’ailleurs j’en ai encore la joue rouge :op
J’ai donc joué le jeu, essayé de mettre McKayla et Barrons de côté et je me suis lancée. Et bien m’en a pris.
Donc nous avons à ma gauche, Kyol, faë de son état, bel homme à la chevelure sombre et aux yeux gris, chef d’arme du roi Athroth. Sombre, taciturne, dévoué à son roi.
A ma droite, nous avons Aren, faë de son état, bel homme à la chevelure blonde et aux yeux gris, chef des rebelles qui s’opposent au roi Athroth. Spontané, malicieux, dévoué à sa cause.
Et au centre vous avez McKenzie, humaine de son état, jeune femme brune aux yeux bruns, diseuse d’ombre.
Et là je vous sens râler « quoi ? Un banal triangle amoureux ? Pfuuuuu »
Et bien non, c’est bien plus que ça. Evidemment, sinon j’en parlerais pas :op
Le livre commence par l’enlèvement de McKenzie. Il faut dire qu’elle est une cible de choix : depuis ses 16 ans, elle est diseuse d’ombre auprès de la Cour du Royaume. Et c’est aussi la meilleure du genre. Très peu d’humains sont capables de voir les faës, et encore moins nombreux sont ceux qui peuvent en déceler les traces. Les faës se déplacent grâce à des qui leur permettent de passer d’un monde à l’autre, d’un lieu à un autre. Cette fissure produit une lumière intense. Et laisse des ombres que McKenzie peut lire. Ca marche un peu comme un flash qu’on prendrait en plein les yeux. Mais les taches nées de l’éblouissement ne sont pas de simples taches. Ce sont des cartes de géo localisation. Que McKenzie dessine immédiatement car elles s’estompent très vite. Elle possède donc un don très utile quand on veut poursuivre un rebelle, puisqu’il n’y a pas moyen de le faire sans diseur/diseuse.
Car au Royaume sévit une rébellion, une quasi guerre civile, sur fond de politique (la contestation de l’élection d’Athroth au rang de roi) d’économie (il a décidé de taxer l’utilisation des portails, seuls lieux où les faës peuvent faire passer des objet de leur monde au notre et vice-versa) de mise en cause de l’identité faë (la technologie humaine importée est-elle responsable ou non de la perte des capacités magiques des faës.
Depuis 10 ans, McKenzie travaille avec Kyol, dont elle est amoureuse, et se pose peu voire pas de question au sujet de son engagement auprès de la Cour. Son enlèvement par le bel Aren et sa bande de rebelle va lui faire petit à petit perdre ses certitudes.
Car dans tout conflit de ce genre, qui peut dire qui sont les méchants, qui sont les gentils ? Chaque camp peut être amené à perpétuer des atrocités. Et si on lui avait menti ? En qui, en quoi croire ?
Chacune des péripéties du récit est source de ce questionnement, et nous maintient en haleine.
Et moi je file à la librairie chercher le deuxième tome… de cette trilogie qui prendra fin en 2014.(Arg trop long entre le tome 2 et le 3!)
(*) Non ce n’est pas une faute d’orthographe