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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 08:16

sidhe--tome-1---la-diseuse-d-ombres-3375073-250-400.jpgPrésentation de l'éditeur : Une guerre sanglante, un amour impossible.
McKenzie Lewis est différente : elle voit non seulement les faes mais elle a aussi le pouvoir de retrouver leur trace lorsqu’ils se téléportent. Capacité inestimable pour le roi des faes piégé dans une guerre sans merci contre de sanguinaires usurpateurs de trône. Mais lorsque McKenzie est enlevée par ces derniers, elle se trouve confrontée à un dilemme : faire confiance à Kyol, le maître d’armes du roi qu’elle aime en secret depuis dix ans, ou à Aren, le meneur des rebelles, qui tente de lui révéler le véritable visage de la cour…

 

Or donc, j’ai voulu faire ma fan de base et me suis abonnée à la page Facebook de Marika Gallman, mon auteure(*) coup de cœur du moment. Et voilà-ti-pas que sur sa page, je lis une chronique emballée sur Sidhe. Connectant mes deux neurones grâce à la caféine du matin, je me dis : « oh, ben je vais le lire tiens ! » (Remarquez ma vivacité d’esprit et mon langage fleuri du saut du lit).

 

Pourtant la barre avait été mise très très haute par la série Fièvre de M. K. Moning, les premiers livres d’urban fantasy que j’ai eu entre les mains, et qui m’ont mis une claque magistrale, d’ailleurs j’en ai encore la joue rouge :op

J’ai donc joué le jeu, essayé de mettre McKayla et Barrons de côté et je me suis lancée. Et bien m’en a pris.

 

Donc nous avons à ma gauche, Kyol, faë de son état, bel homme à la chevelure sombre et aux yeux gris, chef d’arme du roi Athroth. Sombre, taciturne, dévoué à son roi.
A ma droite, nous avons Aren, faë de son état, bel homme à la chevelure blonde et aux yeux gris, chef des rebelles qui s’opposent au roi Athroth. Spontané, malicieux, dévoué à sa cause.
Et au centre vous avez McKenzie, humaine de son état, jeune femme brune aux yeux bruns, diseuse d’ombre.

 

Et là je vous sens râler « quoi ? Un banal triangle amoureux ? Pfuuuuu »
Et bien non, c’est bien plus que ça. Evidemment, sinon j’en parlerais pas :op

 

Le livre commence par l’enlèvement de McKenzie. Il faut dire qu’elle est une cible de choix : depuis ses 16 ans, elle est diseuse d’ombre auprès de la Cour du Royaume. Et c’est aussi la meilleure du genre. Très peu d’humains sont capables de voir les faës, et encore moins nombreux sont ceux qui peuvent en déceler les traces. Les faës se déplacent grâce à des  qui leur permettent de passer d’un monde à l’autre, d’un lieu à un autre. Cette fissure produit une lumière intense. Et laisse des ombres que McKenzie peut lire. Ca marche un peu comme un flash qu’on prendrait en plein les yeux. Mais les taches nées de l’éblouissement ne sont pas de simples taches. Ce sont des cartes de géo localisation. Que McKenzie dessine immédiatement car elles s’estompent très vite. Elle possède donc un don très utile quand on veut poursuivre un rebelle, puisqu’il n’y a pas moyen de le faire sans diseur/diseuse.

 

Car au Royaume sévit une rébellion, une quasi guerre civile, sur fond de politique (la contestation de l’élection d’Athroth au rang de roi) d’économie (il a décidé de taxer l’utilisation des portails, seuls lieux où les faës peuvent faire passer des objet de leur monde au notre et vice-versa) de mise en cause de l’identité faë (la technologie humaine importée est-elle responsable ou non de la perte des capacités magiques des faës.

 

Depuis 10 ans, McKenzie travaille avec Kyol, dont elle est amoureuse, et se pose peu voire pas de question au sujet de son engagement auprès de la Cour. Son enlèvement par le bel Aren et sa bande de rebelle va lui faire petit à petit perdre ses certitudes.

Car dans tout conflit de ce genre, qui peut dire qui sont les méchants, qui sont les gentils ? Chaque camp peut être amené à perpétuer des atrocités. Et si on lui avait menti ? En qui, en quoi croire ?

Chacune des péripéties du récit est source de ce questionnement, et nous maintient en haleine.

 

Et moi je file à la librairie chercher le deuxième tome… de cette trilogie qui prendra fin en 2014.(Arg trop long entre le tome 2 et le 3!)

 

(*) Non ce n’est pas une faute d’orthographe

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10 juin 2013 1 10 /06 /juin /2013 15:07

couvmaeve3Présentation de l’éditeur : Depuis que je sais qu’il y a un traître parmi nous, ma vie n’a plus rien de facile. Je dois recruter un max de vampires pour constituer ma propre armée afin de combattre celle de mon père, qui a toujours la ferme intention de me tuer pour me voler mes pouvoirs. Rien que ça. Mais c’est une excellente motivation pour parfaire mon apprentissage de la magie, puisque l’heure de la confrontation approche. Tout ça serait déjà bien assez compliqué sans y ajouter mon imbécile de frère, qui essaie de me mettre des bâtons dans les roues. Et le fantôme de mon ancien amant, qui me poursuit. Je crois que je suis en train de devenir folle.

 

Bon, je n’ai pas pu résister à mon « précieux »… Au diable le thé au lait et les petits écoliers !

Je me suis plongée dans ce tome 3 qui, je l’avais soupçonné, m’a littéralement dévorée. Impossible de le lâcher ! Et tellement difficile à chroniquer pour ne pas spoiler !

Donc, évidemment je l’ai adoré et j’en veux terriblement à l’auteur de ne pas avoir écrit la suite pour que je la lise là tout de suite (bon sang, encore deux tomes !).

 

Ce tome 3, c’est celui de la montée en puissance. Celle de Maeve, qui essaye d’apprendre à contrôler sa magie. Celle de son deuil. Celle de sa paranoïa (ou pas ?) dans sa recherche du traître. Celle de son armée. Celle de sa relation à Connor, son frère. Celle de la frustration du lecteur qui tourne les pages au plus vite :oD.

C’est le tome des fausses-trappes, des mises en perspective, des coups de théâtre.

 

Bref, c’est rondement mené, habile, on s’attache encore plus à Maeve, fragilisée, tenace, chieuse et on attend le tome 4 en frémissant d’impatience !

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4 juin 2013 2 04 /06 /juin /2013 07:41

51AFZ54PF0LPrésentation de l’éditeur : Folle amoureuse de son professeur, monsieur Chifuyu, Sakiko se retrouve seule et à la rue quand sa mère s'enfuit en pleine nuit faute de pouvoir payer le loyer ! Prête à tout pour rester dans la fac du beau Chifuyu, Sakiko décide d’avoir recours à des méthodes radicales… Dans ce shojo à l’humour sexy, Yuki Yoshihara nous raconte les déboires sentimentaux d’une étudiante complètement déjantée mais adorable!

 

 

Ami de la poésie et de la délicatesse, passe ton chemin aujourd’hui ! C’est d’une farce burlesque et sexy dont je vais parler, avec ce qu’il faut d’humour gras et d’amoralité dedans.

 

Or donc, Sakiko a déclaré son amour au beau professeur Chifiyu non pas une dizaine de fois, mais mille fois, pas une de plus, pas une de moins, elle a compté. Et est encore rejetée pour la millième fois. Déprimée, elle rentre chez elle, pour apprendre par sa mère que celle-ci s’enfuit face à ses créanciers, et ne pourra donc plus payer les frais de scolarité de sa fille.

Abattue, Sakiko décide donc de gagner de l’argent, rapidement, et quelle autre activité que la prostitution pourrait lui convenir ?! Ne faisant ni une ni deux, Sakiko enfile son uniforme de lycéenne, se rend dans la rue  et tente de vendre son corps et sa virginité… et tombe sur un jeune homme qui accepte sa proposition faramineuse d’une passe à 500000 yens !

En fait, le beau Natsuo a reconnu Sakiko, célèbre dans toute l’université pour son assiduité envers le professeur Chifuyu. Sakiko accepte donc de le suivre,  mais découvre qu’elle ne connait rien de rien aux relations sexuelles, mais aussi que Natsuo est le petit frère de Chifuyu, lorsque celui-ci interrompt un baiser. Sakiko lui explique pourquoi elle en est venue à se vendre, et Chifuyu décide de lui éviter la prostitution en lui prêtant un logement voisin du sien, et en lui payant ses frais de scolarité.

Apprenant que son cher Chifuyu est marié, Sakiko décide, contre la volonté de celui-ci, de devenir sa maitresse. Son ignorance des jeux amoureux la pousse donc à avoir une idée de génie : demander des cours à Natsuo, car si celui-ci embrasse comme un dieu, il doit bien pouvoir l’instruire sur le reste ? Commence alors un triangle amoureux, où Sakiko ne rêve que de Chifuyu, Natsuo  espère séduire définitivement Sakiko, et Chifuyu tente dans un premier temps de résister à Sakiko…

 

La grande force de ce manga, c’est la personnalité de Sakiko : totalement à côté de la plaque, pleine d’énergie et d’un enthousiasme délirant, totalement obsédée (ce qui change des mangas habituels car là c'est une femme qui se conduit ainsi), elle en devient attendrissante et du coup, ce triangle amoureux ne devient jamais malsain. On reste dans une franche comédie, les deux hommes étant totalement dépassés par la personnalité de Sakiko, ils ne font que suivre le mouvement en tentant de garder le peu de raison qu’il leur reste. Les effets comiques sont renforcés par le SD (super déformé, je parle le mangaka lol), moi j’adore quand les personnages font une tête comme ça. Il y aussi quelques scènes épicées qui font de ce shojo un shojo mature, donc à ne pas mettre en toutes les mains.

 

Bref, c’est joyeux, totalement amoral, ça fini bien (c’est tout de même un shojo !) et ça fait passer un bon moment.

 

1-copie-12

 

72838286 p

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 01:09

1.jpgIl y a des lectures qui vous fichent une claque. Et vous laisse k.o. un bout de temps. C’est le cas de ce manga. Pas le genre à vous donner la pêche, c’est plutôt le contraire. C’est une espèce de fable philosophique, qui finit mal, mais expose son point de vue d’une façon précise, nette, au scalpel.

 

Yoshi s’empare ici d’un thème douloureux : la prostitution des lycéennes. Pour le fun, pour l’argent, les cadeaux, elles sont prêtes à vendre leur corps à des salarymen pour 30000 yen (environ 230 euros) la passe.

Ayu fait partie de ces jeunes filles. Pour elle il s’agit de gagner sa vie. Sans état d’âme, elle prend l’argent là où c’est facile. Elle vit avec son petit-ami, qui est un dealer. Ayu porte sur la vie un regard morne et désabusé. Surement par contraste, sa meilleure amie Reina, est toujours enjouée et pleine d’enthousiasme.

 

Elle va faire trois rencontres significatives qui vont bouleverser sa vie : une vieille dame, qui essaye de partager sa foi en la vie malgré un passé traumatique, un chiot abandonné qu’Ayou et « Granny » vont adopter, puis après le décès de la vieille dame, de Yoshiyuki, le fils adoptif de cette vieille dame.

 

Mais si Ayu s’est fait la promesse de redevenir pure par respect pour la mémoire de « Granny », l’état de santé de Yoshiyuki étant très mauvais, Ayu se mets en tête de gagner de l’argent pour lui payer son opération. Mais le père de Yoshiyuki est là, faisant barrage entre les deux adolescents, et encaissant toujours plus d’argent…

 

A chaque page, le drame n’est jamais loin, et la tragédie se déroule sous nos yeux, inévitable, injuste, et profondément dérangeante et remuante.

 

Manga non licencié en France.

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 00:48

97822919.jpgPrésentation de l'éditeur :

"Bon voyage, mon oncle. Revenez-nous vite !" La voiture disparue, le sourire d'Elissande s'évanouit. Son oncle, elle le hait pour ce qu'il leur inflige, à elle et à sa tante, depuis tant d'années. A Highgate Court où elles vivent coupées du monde, les brimades pleuvent, pourtant il faut jouer la comédie et toujours sourire en l'honneur de ce monstre. Elissande pourrait fuir, mais il n'est pas question qu'elle abandonne sa tante. Alors elle donne le change et espère, jusqu'au jour où elle rencontre le marquis de Vere. Elle n'a que trois jours pour l'épouser avant le retour de son bourreau. Elle ignore que, comme elle, Vere n'est pas celui qu'il prétend être...

 

Alors là, je dis chapeau bas, et j’applaudis. Ce livre a remporté le RITA Award (prix littéraire américain) de la romance historique en 2011. Et c’est bien mérité.

J’ai rarement lu – dans le genre romance historique - une attaque de livre aussi astucieuse et drôle.

Tout le livre est à l’avenant. Astucieux, car il passe de la pure comédie au drame le plus intime (la destruction psychique par un pervers narcissique dans le sens psychiatrique des termes). Drôle parce que Lord Vere "dans" son personnage est hilarant et la scène de séduction entre lui et Elissande vaut son pesant de cacahuètes.

C'est un bon roman, qui peut se lire plusieurs fois (en tout cas moi je l'ai fait lol, je voulais en extraes citations mais tout le sel est dans la façon dont le texte se déroule. Du coup, je vous mets cettre introduction du tonnerre).

Si avec ça vous n'avez pas envie de vous y plonger...

 

Le marquis de Vere était un homme de peu de mots.

Pourtant, rares étaient ceux qui le savaient parmi ses amis et relations. Et celui qui l'aurait affirmé aurait déclenché une tempête de rires et de quolibets. Car en société, lord Vere était considéré comme un incorrigible bavard. Qui parlait à tort et à travers.

Aucun sujet ne l'effrayait, pas même le plus abscons, et il était toujours prêt à donner son avis, éclairé ou non. Il pouvait ainsi pontifier des heures durant sur« la préraphaélite » - qu'il pensait être une molécule récemment découverte par la science – ou sur les habitudes alimentaires des tribus pygmées du centre de la Suède.

Lord Vere était aussi un homme qui gardait jalousement ses secrets.

Cette seule idée aurait fait se tordre de rire ses pairs de l'aristocratie londonienne. Allons donc ! Se serait-on récrié. Ce moulin à paroles était toujours prêt à régaler la compagnie des détails les plus intimes de son quotidien, sans égard pour les chastes oreilles, ce qui donnait souvent lieu à des moments de cruel embarras pour son entourage.

Il n'hésitait pas à étaler les difficultés qu'il rencontrait à courtiser les jeunes filles de bonne famille. En effet, en dépit de son titre de marquis, il ne comptait plus les rebuffades. Il révélait également avec la plus grande candeur l'état de ses finances personnelles. Son analyse de la question était du reste fort discutable, puisqu'il semblait n'avoir qu'une très vague notion des fonds dont il disposait. Et avec ses camarades du club sportif, il allait même jusqu'à détailler la longueur et le diamètre de sa virilité, des proportions certes enviables, comme avaient pu le vérifier certaines veuves joyeuses qui, de temps à autre, ne refusaient pas quelques galipettes entre les draps en compagnie de ce grand gaillard au physique d'Adonis.

Pour résumer, lord Vere était un sot. Certainement pas un malade mental, pas plus qu'un arriéré : il n'était ni dangereux ni dépendant d'autrui pour la vie quotidienne. Non, lord Vere était juste une andouille. Inculte, prétentieux et bête à manger du foin, il n'avait aucune mémoire, mélangeait les dates et les événements, confondait allègrement les gens, et n'avait d'autre sujet d'intérêt que la mode, la bonne chère et sa petite personne.

Étant néanmoins inoffensif et d'un caractère enjoué, il était plutôt apprécié par ses pairs pour les moments d'intense distraction qu'il leur offrait.

Il n'était pas doué pour le tir, n'avait en tout et pour tout qu'une malheureuse perdrix à son tableau de chasse - et encore, pour avoir pressé la détente par mégarde. Sa maladresse effrayait. Il se trompait toujours de porte, appuyait toujours sur le mauvais bouton, la mauvaise manette, s'égarait sans cesse, que ce soit en ville ou à la campagne, oubliait l'heure, etc.

Il en était ainsi depuis le tragique accident de cheval dont il avait été victime treize ans plus tôt, si bien que nul n'aurait eu l'idée d'établir un lien entre sapersonne et certaines affaires criminelles qui avaient défrayé la chronique.

Rares étaient donc ceux qui connaissaient ses activités clandestines au service de la Couronne. Ces quelques initiés se demandaient parfois à quoi pouvait bien ressembler la vie d'un homme qui passait le plus clair de son temps à jouer les abrutis. Mais la question demeurait sans réponse. Car lord Vere était un homme de peu de mots, qui gardait jalousement ses secrets.

Mais, bien sûr, les secrets finissent toujours par s'ébruiter...

Pour lord Vere, le commencement de la fin survint lorsqu'il se fit piéger par une jeune personne d'une lignée à la moralité douteuse, et qui, par un étrange tour du destin, n'allait pas tarder à devenir la marquise de Vere.

Sa femme.

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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 16:22

beauta10.jpgPrésentation de l’éditeur : Le jeune duc de Lexington est foudroyé par la beauté de Venetia Easterbrook. Mais il ne tarde pas à apprendre que sa splendeur vaut la noirceur de son coeur : elle a causé la mort de ses deux premiers maris. On la dit égoïste, vaniteuse et superficielle. Tout ce qu'il déteste ! Pourtant, en dépit des années qui passent, il demeure obnubilé par la noblesse de ses traits. Jusqu'au jour où, lors d'une traversée transatlantique, il tombe éperdument amoureux d'une mystérieuse baronne qui refuse de lui dévoiler son visage. Christian se croit sauvé de son obsédante passion. Il ignore que ces deux femmes ne sont qu'une seule et même personne...

 

Difficile de passer après cette présentation par l’éditeur, parce qu’à mes yeux elle distord le récit de Sherry Thomas. C’est donc d’une plume vaillante (ou plutôt d’un clavier malmené) que je m’en vais rétablir son propos. Enfin, je vais essayer de vous présenter ce livre sans trop en dire, tout en disant assez quand même :o) Sherry Thomas est très difficile à résumer, son écriture est riche, complexe, elle donne envie de rentrer dans le détail. Elle arrive à installer une sorte de tension, une sensualité, qui fait qu’on a qu’une envie : finir le livre au plus vite !

 

1886. Christian, le jeune duc de Lexington (il a 19 ans), au cours du  match de cricket qui opposait chaque année les collèges d'Eton et de Harrow, est donc foudroyé par la beauté de Venetia Fitzhugh Townsend, spectatrice dudit match. Malheureusement il apprend dans la foulée que  celle-ci est mariée à Anthony Townsend. Cette unique rencontre, alors qu’il n’a fait que la voir de loin, nourrit nuits après nuits ses fantasmes, des plus érotiques aux plus sentimentaux. Il termine ses études de naturalisme, part deux ans faire des fouilles en Allemagne.

Lors d’un de ses passages à Londres, il rencontre Townsend, qui reconnait en lui le jeune homme qu’il a vu dévisager sa femme lors du match de cricket quelques années plus tôt et lui tient des propos outrageux sur son épouse.

Une semaine plus tard, Venetia devient veuve et fait l’objet d’un premier scandale : son mari ne lui laisse rien, ruiné selon la rumeur par une femme capricieuse et exigeante. Un an et demi plus tard, deuxième scandale : elle se remarie avec un homme riche, de 30 ans son aîné, Easterbrook, sans observer la période de deux ans de respect du deuil. Puis un troisième scandale entache de plus belle la réputation de Venetia : il se murmure qu’elle n’était pas auprès d’Easterbrook auprès de son lit de mort lors de son décès, trop occupée à le cocufier pour être présente.

Pourtant elle ne cesse d’obséder Christian. Il l’a recroisé une fois dans la rue, et le même sentiment que le monde s’arrêtait de tourner l’avais envahit. Mais malgré ses rêves et ses fantasmes, il la méprise à présent.

 

1996. Lors d’une conférence à Harvard, Christian se laisse emporter lors d’une réponse donnée à son auditoire, pour étayer son propos sur la beauté physique et son lien avec la sélection naturelle, et indique que devant la beauté, les réactions des êtres humains restaient aussi profondément irrationnelles car elles deviennent un passe-droit. Il cite comme exemple une veuve, dont la respectabilité est entachée par deux veuvages scandaleux, mais qui continue à être reçue par la bonne société en vertu de sa beauté extraordinaire. Il ne donne pas de nom. Mais dans ce même auditoire, Venetia, sa sœur Helena et sa belle-sœur Millie ne s’y trompent pas… et seul l’océan qui les sépare de l’Angleterre permettra peut-être qu’un nouveau scandale ne sévisse. Venetia est folle de rage : comment a-t-il pu tenir de tels propos sans la connaitre, sans connaitre la vérité ? Aveuglée par la colère et suite à un quiproquo, elle pense tenir sa vengeance : elle partira sur le même bateau que lui pour l’Angleterre, le séduira et puis l’humiliera en retour.

Oui mais…

 

Ouf pari tenu ! Vous avez la trame du début, en gros, mais pas les subtilités du récit, il  faudra le lire pour les connaitre !

 

A savoir : ce premier tome fait partie d’une trilogie. On suit donc en fait la famille Fitzhugh, Venetia en est l’aînée. Se dessinent le deuxième tome, consacré à son frère George que tout le monde appelle Fitz, et le troisième, consacré à Helena, la jumelle de celui-ci. Et on apprend plein de choses qui ne donnent qu’une envie : la suite!

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 19:48

 (*) Cette citation est tirée de l’excellent site urban dictionnary et me fait franchement rigoler car elle résume tout à fait le phénomène du mommy-porn à mon avis :o).

 

Et là je sens les inquiétudes monter : « m’enfin, tu lis ça toi ?! ». Et bien oui, je l’ai fait ! Mais rien que pour vous !

 

Agacée (légèrement amusée en fait) par la question récurrente « Au fait, tu as lu 50 nuances de Grey ? » que me posait ceux qui savent que je blogue sur mes lectures, moi qui n’avait aucune envie de le lire au départ, puisque c’était présenté comme une fan-fiction de « Twilight » que j’avais modérément apprécié, j’ai fini par voir qu’un phénomène littéraire émergeait : le mommy-porn.

Formation d’historienne-sociologue oblige (ouais, faut bien justifier la curiosité quoi) (mais la formation je l’ai quand même, souvenez-vous c’était au siècle dernier, j’avais 20 ans …), j’ai décidé de me pencher sur le sujet (après tout, c’est ce que j’avais fait pour la bit-lit et je m’en suis pas si mal porté depuis !) (Tiens, Cess déteins sur moi, je commence à mettre des parenthèses partout) du mommy-porn, et ne reculant devant rien, je ne me suis pas tenue aux seules nuances, j’ai aussi choisi deux autres livres pour pouvoir répondre à ces si importantes questions : qu’est ce donc que ce mommy-porn ? 50 nuances de Grey est-il un chef-d’œuvre littéraire ? Vais-je aimer ce que je vais lire ?

 

Oui, d’abord, qu’est ce donc que le mommy-porn ?

 

Déjà, sachez que le mot vient de rentrer dans le dictionnaire anglais, le Collins, donc l’équivalent de notre Larousse ou notre Robert.Ça prouve que ça devient du sérieux.

 

C’est donc un sous-genre littéraire de la littérature érotique, dont les caractéristiques sont (en gros, je vais pas vous faire une thèse non plus :oD) :

- l’auteur est une femme, une mère de famille d’une quarantaine d’années

- le sujet est l’initiation d’une jeune femme innocente et naïve à une sexualité qu’elle n’imaginait pas

- par un magnifique mâle alpha, riche, obsédé du contrôle,

- qui reste dans le cadre d’une sexualité sulfureuse mais tolérable (donc on va au-delà d’une sexualité dite hétérosexuelle classique appelée « sexe vanille », vers le bondage et le sadomasochisme, mais on reste dans la notion de consentement entre adultes)

- ça reste une histoire d'amouuuur

- les lectrices sont censées être du même statut social que l’auteur donc la fameuse ménagère de moins de 50 ans mère de famille

Cette notion de mommy-porn est née directement du phénomène d’édition qu’à été 50 nuances de Grey.

Pour établir cette définition, je suis redevable du site urban dictionnary  et du site la pensée du discours dont je vous recommande chaudement l’article passionnant sur le sujet.

 

Voici donc mon top trois des trois livres que j’ai lu :

 

En troisième position :

 

80-notes-jaune.jpgPrésentation de l’éditeur : Enfermée dans une relation d'un ennui mortel, Summer trouve refuge dans la musique et joue Les Quatre Saisons de Vivaldi dans le métro londonien. Lorsque son violon est détruit au cours d'une violente altercation, la jeune femme reçoit une offre étonnante : Dominik, séduisant professeur d'université à la sensualité débordante, se propose de lui fournir un nouveau violon en échange d'un concert privé. C'est le début d'une relation tumultueuse, placée sous le signe de la soumission. Summer a tôt fait de découvrir de nouvelles formes de plaisir…

 

Manque de bol, celui-ci sort des critères direct : Vina Jackson n’existe pas ! ce sont deux auteurs qui ont écrit le livre, l’un s’occupant de l’héroine en écrivant à la première personne, l’autre à la troisième personne pour Dominik. C’est le livre qui m’a le plus « dérangé ». Pas parce que c’est celui décrit le mieux l’initiation dans le BDSM, avec une montée en puissance des situations, une vraie relation dominateur/esclave, le potentiel dangereux d’une telle relation (spoiler : à un moment les protagonistes se séparent, et Summer tombe sous la coupe d’un dominateur qui est aussi un pervers dans le sens psychiatrique du terme). Ce qui m’a dérangé c’est que c’est vendu comme étant de la même veine que 50 nuances de Grey, qui est une love story, et que je n’ai pas du tout senti d’amour entre Summer et Dominik. J’ai eu une impression de froideur en lisant le livre qui ne s’est jamais démentie et moi, j'ai un

 

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Je ne lirais pas la suite parce que je n’ai pu m’attacher à aucun personnage.

 

En deuxième position :

 

7753524174_50-nuances-de-grey-d-erika-leonard-james.jpgPrésentation de l’éditeur : Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

 

A l’opposé du spectre de 80 notes (et je ne parle pas de colorimétrie !) nous avons donc le fameux Grey. Et comment dire… « Ça dégouline d’amour, c’est beau mais c’est insupportable » comme le chante si bien Anaïs! Là encore, j’ai eu du mal à « empathiser » avec les personnages. Tout est raconté par Ana, et se résume à « Whaou ! Au mon dieu ! Il est si beau que je l’aime ! D’abord quand on a des pieds comme les siens ont ne peut que l’aimer ! Au mon Dieu ! Whaou ! ». Si on peut comprendre un coup de foudre entre une jeune fille totalement naïve et innocente (lol j’ai même tendance à le lire au deuxième degré le mot innocence là, genre innocente du village), elle n’évolue absolument pas dans son adulation béate et franchement elle passe de nunuche vierge à nunuche qui s’est fait attachée et fessée... Et c’est tout ce que j’ai retenue de la trilogie (car oui, je me suis infligée les trois livres, pour comprendre pourquoi ce phénomène d’édition, et bien je n’ai pas encore compris pourquoi, c’est mal écrit, parfois même totalement décousu)

 

Je ne lirais donc pas la suite parce qu’il y en a pas lol Et même s'il y en avait une...

 

1ère position :

 

79205710.jpgPrésentation de l’éditeur : Lorsqu’il est entré dans ma vie, je ne savais rien de Gideon Cross sinon qu’il exerçait sur moi une attraction violente, si intense que j’en fus ébranlée. J’ignorais encore tout de sa force et de ses failles, de ce besoin qu’il avait de posséder et de dominer, de l’abîme au bord duquel il oscillait. Je n’imaginais pas que chacun deviendrait le miroir de l’autre – un miroir dans lequel se reflèteraient les blessures intimes et les désirs vertigineux qui nous habitaient tous deux.

 

Là aussi, vendu comme étant dans la mouvance de 50 nuances. Et comme une trilogie alors que l’auteur elle-même dit qu’elle n’a pas fini cette histoire ! Marketing, quand tu nous tiens… Et bien là, j’avoue, j’ai bien aimé. On évacue toute suite la question : oui, il y a du sexe. Beaucoup. Mais pour une fois les personnages sont crédibles, leurs réactions aussi. Ce sont tout les deux des accidentés de la vie, un traumatisme d’enfance qui les a bousillés. Gideon essaye de gérer ça par le contrôle obsessionnel, elle se raccroche à la thérapie faite lors de son adolescence. Entre c’est passionnel, obsessionnel, à la limite de la folie, et chacun perçoit le danger que cette relation peut présenter : sur le fil du rasoir, elle peut devenir extrêmement toxique ou être une planche de salut.

 

Alors là oui, je lirai la suite.

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 18:12

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Présentation de l’éditeur : Jamais le scandale n’avait paru si savoureux… Alexandra Huntington attire toutes les convoitises. Lorsqu’un duel coûte la vie à un de ses prétendants, la belle fuit les mondanités. Mais Collin Blackburn, le frère de l’infortuné, a juré de le venger. Alors qu’il rend visite à Alexandra pour lui soutirer des informations sur celui qui l’a tué, elle tombe sous le charme du ténébreux Écossais. Malgré ses réticences, il est envoûté par cette jeune femme indépendante au caractère bien trempé. Collin peut-il vraiment succomber à la tentation et céder aux avances de celle que son frère a aimée jusqu’à son dernier souffle ?

 

 

 

Lady Alexandra Huntington a 19 ans. Sœur d’un duc, c’est une jolie fille à la chevelure brune et aux yeux bleus clairs, petite, intelligente, volontaire, fière, anticonformiste et surtout compromise. Au dernier degré. A 17 ans, elle est surprise par John Tibbenham, un de ses soupirants, dans les bras de Damien Saint-Clair, dans une position plus que compromettante (mais consentie). Tibbenham,défie en duel Saint-Clair et meurt d’une balle entre les deux yeux.

 

Depuis, Alexandra se terre sur le domaine de son frère, Somerhart, qui l'a éduquée, et avec qui elle entretient une relation pleine de tendresse et de complicité. Elle y exerce les fonctions de régisseur. Habillée en homme car :

 

Elle était habillée de manière inappropriée, indécente même, mais cela n'avait pas la moindre importance. Alexandra était une femme compromise, elle avait gagné la liberté de n'en faire qu’à sa tête.

 

 Se présente un matin un homme, grand, brun aux yeux gris, venu se confronter à Alexandra au sujet de ce drame. Il s’agit de Collin Blackburn, le demi-frère de John, écossais, bâtard dont le père lui a offert un vicomté, et qui a promit à son père sur son lit de mort de faire traduire en justice l’assassin de son frère. Il croit rencontrer une intrigante, mangeuse d’homme et sans vergogne, il rencontre une jeune femme qui se sent coupable d’avoir provoqué un drame par appétit de la vie et par la découverte de sa sensualité.

 

Imaginez ce que cela fait d’être laissée libre à Londres pour la première fois, libre de danser, de boire, de flirter et de rire, libre de vous amuser comme jamais dans votre vie, et de savoir en même temps que vous devez trouver un fiancé et mettre un terme à tout cela.


Collin ne ressent d’abord que mépris pour Alexandra. Mais au fur et à mesure des rencontres, le désir les pousse l’un vers l’autre.  Lui se rend compte qu’elle n’est pas ce qu’il imagine, elle est fascinée par cet homme rude.


Bon comme c’est une romance, vous vous doutez bien qu’ils vont finir par se marier.

Mais avant d’y arriver, il y a toute la progression de leur passion naissante et de leur intimité grandissante qui est fort bien décrite. Les deux personnages sont attachants, elle meurtrie par son passé mais qui défie la vie et veut être heureuse, lui par sa fragilité face à cette femme qui l’émeut complètement.

 

— Nous ne pouvons pas faire cela, haleta-t-il.

— Comment ? Mais pourquoi ?

Il ne put répondre à sa confusion que par un rire affligé.

— Collin, gémit-elle, s’il vous plait !

Elle se passa la langue sur les lèvres en regardant la bouche de Collin, comme si celle-ci représentait son unique recours. Il fallait qu’elle se reprenne, comme il venait lui-même de le faire. 

— Réfléchissez un peu, Alex. Vous voulez vraiment que je vous prenne ici et maintenant ? Ici, au grand jour et couchée à même la terre ?

Il lui avait jeté ces paroles avec agressivité, comme une insulte ou une menace, mais elles n’eurent pas l’effet souhaité, bien au contraire.

Au lieu de se raidir dans un sentiment d'outrage, au lieu de se couvrir le visage des mains sous le coup de la honte, Alexandra entrouvrit ses lèvres rougies et soupira, tandis que le désir embrasait ses veux bleus.

—Oh oui, souffla-t-elle. Vous voulez bien ? 

— Oh, Seigneur !

Il ne se rappela pas s’être avancé vers elle, mais voilà qu’elle était dans ses bras.   


Puis après le mariage, c’est toute la difficulté pour Collin de composer avec la jalousie que lui inspire sa femme, leur bonheur brouillé par le passé et cette enquête sur Saint-Clair. C’est à la fois subtil dans la création des liens affectifs et muy caliente dans la création de leurs liens physiques.

Et puis c’est bien écrit, c’est fluide, c’est bien construit.

Victoria Dahl m’avait déjà cueillie avec « Cœur rebelle », une excellente comédie, elle recommence ici avec « Délicieuse effrontée », dans un registre plus dramatique. (Ça se sent que j’ai aimé ? Non ? Si ? :oD)

 

 

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 10:10

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présentation de l'éditeur :

Avant, ma vie était simple : l’université si j’en avais envie, les hommes quand j’en avais envie. Et je n’avais aucun problème qu’un barman ne puisse m’aider à résoudre. Mais là, depuis un moment, rien ne va plus.

Le type sexy qui me draguait a rendu son déjeuner quand on a voulu concrétiser.
J’ai cassé le nez du copain de ma meilleure amie, et elle ne l’a pas très bien pris. Lui non plus, d’ailleurs.
Ensuite, je me suis mise à faire des cauchemars.
Et tout ça, c’était avant qu'une bande de vampires décide de redécorer mon appart et qu’un colosse me kidnappe.

Quand je vous dis que ce n’est pas ma semaine…

 

 

 

Voilà bien longtemps que je n’ai écrit un billet pour ce blog… et j’ai décidé de revenir avec une excellente série de bit-lit, recommandée encore une fois par Cess :o)

 

Maeve Regan a 21 ans. C’est  une petite jeune fille (mais n’allez surtout pas lui parler de sa taille – environ 1m50), jolie brunette aux yeux verts, qui fait ses études à l’université. Orpheline pratiquement à sa naissance, elle a été élevée par son grand-père, Walter, épaulée par sa voisine Serena, la mère d’Elliot et de Julian. Mais c’est aussi une sacrée personnalité, forte en gueule, à l’humour grinçant, à qui il ne faut pas marcher sur les pieds ; et puis elle boit et elle couche.  Bref, elle est tout ce qu’il y a de plus vivante.

 

Elle aussi bonne camarade :

-         - de son meilleur ami Elliot, beau blond aux yeux verts, dont elle déteste la petite amie parce qu’elle est « tout simplement parfaite » (mais quand on remarque les lèvres sensuelles dudit ami et qu’on a régulièrement envie de lui passer la main dans les cheveux, il y a peut-être baleine sous gravillon…)

-                  - de Brianne,  qui a eu tant de mal à se séparer de Marc, qui la battait…

 

Et là j’imagine vos sourcils se relever en se disant « euh… elle parle de bit-lit là ? »

Rassurez-vous mes amis :o) on va passer rapidement aux choses sérieuses.

 

C’est en boite de nuit que nous faisons connaissance de tout ce beau monde. C’est aussi là qu’on se rend compte que Maeve a un petit (sérieux ?) problème de gestion de la colère... C’est en effet ce soir-là qu’elle refait le portrait de Marc, qui a eu le malheur de s’approcher de Brianne. Le soir où elle rencontre un mystérieux beau gosse, qu’elle recroisera bientôt, et qui se contente de regarder pendant que Marc et Maeve se battent violemment.

 

S’il s’agissait seulement de ce problème de colère… Mais il y a aussi les rêves qui épuisent Maeve de par leur réalisme. Des rêves de traque, de torture, de mise à mort, de jouissance devant la souffrance infligée…

 

Il y a son grand-père, qui s’inquiète de savoir si elle se sent « très en colère depuis quelque temps », et qui lui annonce son départ pour une destination inconnue, tout en lui révélant que ses parents ont été assassinés et qu’il lui en dira plus à son retour…

Ce mystérieux beau gosse, Lukas, qui après lui avoir promis le 7ème ciel, l’assomme,  lui apprend que les vampires existent, crocs à l’appui, et veut se servir d’elle comme monnaie d’échange…

 

Après s’être échappée (non je ne vous dirais pas comment), elle retrouve son grand-père qui enfin va lui dire la vérité sur son passé, à moins que ce ne soit que sa vérité ?

 

Bon, on n’a pas passé la moitié du livre et je ne peux guère plus vous en dire sans dévoiler une intrigue qu’il vaut mieux lire.

 

Sachez juste que j’ai basculé dans la lecture frénétique et le « hors de question de dormir avant d’avoir fini le livre » à ce moment là du texte, pour passer à l’hystérique « mais comment peut-elle (l’auteur) nous laisser sur une fin comme ça » à la fin du deuxième tome, lut dans la foulée et tout aussi rapidement que le premier.

 

Sachez aussi qu’il ne s’agit pas d’une banale histoire de vampire (il y aussi des Sihr, de la magie, une prophétie, de la bagarre, des méchants qui en sont vraiment…) ; que le personnage de Maeve devient de plus en plus attachant au fur et à mesure de la lecture; que j’ai ricané bien des fois grâce à son sens de la répartie ; que les personnages secondaires sont bien campés, bref que tout cela donne un excellent moment de lecture….

 

Que je suis ravie d’avoir différé ! Parce que le troisième tome ne sort que dans un mois et que je n’aurais pas longtemps à attendre la suite !

 

Ah oui ! Précisons que Marika Gallman a prévu 5 tomes pour cette série (et moi j’aime les séries qui ont une fin prédéfinie, parce qu’elles sont souvent plus cohérentes, plus intenses, et qu’on quitte les héros avec un pincement de cœur mais avec tant de plaisir d’avoir lu une œuvre aboutie…)

 

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 15:21

charle10

Par l'éditeur :
Charley Davidson est détective privée et faucheuse. Son boulot consiste à convaincre les morts « d’aller vers la lumière ». Mais ce n’est pas toujours si simple : parfois Charley doit les aider à accomplir quelque chose avant qu’ils acceptent de s’en aller, comme retrouver l’assassin de ces trois avocats. Ce qui ne serait pas un problème si Charley ne passait pas son temps à faire des rêves érotiques provoqués par une entité qui la suit depuis toujours… Or, il se pourrait que l’homme de ses rêves ne soit pas mort. Il pourrait même être tout à fait autre chose…

J'ai décidé pour ces vacances de me plonger dans de la littérature fun. Envie de légèreté. Na.. Et j'avoue qu'avec Charlotte Jean Davidson, alias Charley (oui oui, il y a bien un jeu de mot), j'ai été gâtée :o)

Autant vous le dire cette fille est folle. Enfin pas au sens strict du terme. Fo-folle serait plus juste. Dégeantée. Barrée. Mais drôle, drôle !
Il faut dire que voir des morts depuis l'enfance, et se rendre compte qu'on a la tâche de les faire accéder à l'au-delà pourrait en perturber plus d'un. Alors Charley a choisi sa façon bien à elle de s'en sortir mentalement : l'innatention (elle le dit elle-même
Dieu merci, j'ai la capacité de concentration d'un moustique
et le déni
je suis très douée pour vivre dans le déni.
Confortable pour affronter le regard des gens qui l'entourent et qui soit ne comprennent pas ce qu'elle est et la prennent au mieux pour une folle, au pire pour une folle (non il n'y a pas de faute de frappe :op), soit la croient et l'utilisent, comme son oncle, flic de son état, ou les morts qui veulent faire passer des messages.

Charley est aussi détective privée et consultante auprès de l'APD, l'Albuquerque Police Department. Ce qui veut dire en fait qu'elle bosse avec son oncle Bob quand il en a besoin.
Depuis un mois, elle fait ces rêves totalement fous et définitivement érotiques qui la laissent épuisée, mais comblée. Du coup, être dérangée par oncle Bob qui lui téléphone à 4h30 du matin, ouvrir l'oeil pour trouver un mort au pied de son lit sans avoir de caféine à portée de main (sa drogue personnelle c'est le café) augure mal de sa journée. Se retrouver mêlée à trois meurtres au petit matin aussi. Il faut dire que le mort du pied du lit est une des victimes...
Heureusement il y a Cookie, sa meilleure amie – confidente – secrétaire – voisine de palier pour lui permettre de faire le point, rester toujours optimiste, et la bourrer de cafeine.

ce premier opus d'un série qui en compte 4 pour l'instant est donc bourré d'humour, entre la vision des choses de Charley
Pour moi, cette douche, ce fut juste le paradis recouvert de chocolat chaud
et sa façon gérer les évènements
Je sortis de la douche et attrapai un flacon en plastique sur le meuble-vasque.
— Si vous posez un pied dans cette salle de bains, je ferai fondre votre visage avec mon antiparasite transcendantal.
—Sérieux ? fit-il en écarquillant les yeux.
—Non, dis-je en me dégonflant. (J'avais toujours beaucoup de mal à mentir aux défunts.) C'est juste de l'eau. Mais ne le dites pas à M. Habersham, le type mort du 2B. Cette bouteille est la seule chose qui tienne ce vieux cochon à l'écart de ma salle de bains.)
 et les ouvertures de chapitres, des citations du genre
« Vous savez que vous souffrez de troubles de l'attention quand... «Regarde ! Un poulet !» TEE-SHIRT

Il y a aussi:

-        de l'action

Quelque chose passa à toute vitesse à la périphérie de mon champ de vision,sans doute un poing, et fut rapidement suivi par une explosion de douleur dans ma mâchoire. En tombant à travers la lucarne, je ne pensai qu'à une seule chose : « Et merde ! »

-        de la passion

Les rêves étaient si réels, et si vivaces les sensations et les réponses que provoquaient ses caresses. Je pouvais presque le sentir, justement, ses mains remontant le long de mes cuisses, comme s'il était dans la douche avec moi à ce moment précis. (non je n'ai pas mis toute la scène dans ma citation :op)

-        des personnages hauts en couleur :

L'oncle Bob poussa un profond soupir et fit claquer l'élastique en caoutchouc qu'il portait au poignet. Il m'avait expliqué que ça faisait partie de son programme de gestion de la colère. Mais je ne voyais absolument pas comment vous faire mal pouvait vous aider à maîtriser votre colère.

-        des révélations sur le passé de Charley qui permet de mieux comprendre sa psychologie

-        du mystère (mais qui est donc Reyes ?)

-        et des morts, pleins de morts eux aussi hauts en couleur

 

Je me suis beaucoup amusée avec elle et vais sûrement lire la suite en anglais (chui pas patiente lol)

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